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Le Myrtis historique

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Le début

Cela fait plus de trente ans que je réunis du matériel ostéoarchéologique en Grèce et, en tant que dentiste-orthodontiste, je focalise mon intérêt sur la région faciale et sur l’étude du profil de nos ancêtres. L’étude de ce matériel archéologique, qui date de 1900 av. J.-C. (helladique moyen) jusqu’à environ 300 av. J.-C., examine et enregistre les traits du visage des anciens Grecs afin de les comparer avec le visage du Grec moderne.
 
Des comparaisons sont également effectuées avec les visages des statues avant de constater si les œuvres d’art représentent la réalité ou une idéalisation.
 
Mon premier travail dans ce domaine fut mon Master des Sciences à l’Université de Bergen en Norvège intitulé Craniofacial Morphology of Ancient Greeks dans lequel je soutiens qu’il n’y a pas de différences entre le profil du Grec moderne et de celui de ses ancêtres depuis 4000 ans.


Le cours

Mon travail scientifique a continué avec l’étude de matériel des fouilles de la IIIe Ephorie des Antiquités provenant de la zone du Céramique, en collaboration avec l’archéologue Mme Efi Baziotopoulou-Valavani, l’orthodontiste , Philippos Synodinos, le généticien-dentiste-biologiste Christos Yapitzakis, en vue d’examiner les facteurs pathogéniques qui ont provoqué la Peste d’Athènes faisant 50 000 morts. Suivant le protocole des Professeurs Raoult et Drancourt de l’Université d’Aix-Marseille, nous avons conclu qu’un des facteurs pathogéniques du Loimos d’Athènes fut la fièvre typhoïde.


Continuité

Un crâne d’enfant, issu d’une fosse commune du Céramique, retrouvé en très bon état, a attiré mon attention, entre autres, parce qu’il conserve une partie de ses dents de lait avec les dents d’adulte. Ce fut le point de départ pour réaliser la reconstitution de ce visage enfantin du Ve siècle. En collaboration avec Giorgos Pagiaris, Manolis Tsivilakos, Panagiotis Toulas, Aristomène Antoniadis, Manolis Maravelakis, Philippos Synodinos et Oscar Nilsson, nous avons réussi en deux ans à achever la reconstitution de la tête de la fillette morte lors du Loimos..


L’exposition…

L’étape suivante fut la présentation de Myrtis devant le public, le 9 avril 2010, dans le nouveau musée de l’Acropole et ensuite, l’organisation de l’exposition itinérante « Myrtis, face à face avec le passé ». L’équipe qui a conçu  l’étude muséographique de l’exposition est constituée de Charalambos Chaïtas, Natassa Kalou, Popi Géorgopoulou, Nektaria Théodoropoulou, Mina Karagianni, Eleftheria Kentrou et Athéna Rigatou. L’exposition a été présentée au Musée des Sciences de la nature de la fondation Goulandris du 15 avril au 15 juin 2010 avec un grand succès. Ensuite, elle part pour un voyage de deux ou trois ans dans différents musées de Grèce et de l’étranger, avant de terminer son voyage dans l’exposition permanente du Musée national d’Athènes.


L’avenir…

La recherche et les travaux sur le matériel squelettal du Céramique et d’autres nécropoles continuent. Avec le soutien de la Présidence de l’université d’Athènes, sous la direction de Géorgios Babiniotis et Christos Kittas, et l’assistance précieuse de Michalis Dermitzakis, nous avons fondé un laboratoire de Paléopathologie à l’université d’Athènes et j’espère que sous peu l’équipe pourra présenter les résultats des nouveaux programmes qui sont déjà en cours…

 

 

 

 

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Myrtis amie de l’ONU

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